Plongez au cœur de l’ébullition immobilière à Lyon, Saint-Étienne et alentour en 2024 ! Découvrez les raisons qui annoncent une flambée des loyers.
La tension sur le marché locatif en France
Depuis plusieurs années, le marché locatif en France fait face à une forte tension, en particulier dans les grandes villes telles que Lyon et Saint-Étienne. Cette situation s’est encore aggravée en 2023, avec de plus en plus de ménages ayant du mal à accéder à la propriété. En conséquence, la demande de logements à louer a considérablement augmenté, créant un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Une offre de location en baisse dans certaines régions
Le premier trimestre 2024 a enregistré le niveau le plus bas de mises en location de biens en un an, avec une baisse de 1,3%. Cette tendance est particulièrement marquée dans certaines régions, avec une contraction importante du marché de la location. L’Île-de-France est la région la plus touchée, avec une baisse de 10,1%, suivie des Hauts-de-France (-5,8%), de la Bourgogne-Franche-Comté (-3,3%), du Grand Est (-2,2%) et de Provence-Alpes-Côte d’Azur (-1,4%). Cependant, certaines régions connaissent une augmentation des mises en location, comme les Pays de la Loire avec une hausse de 7,7%.
Location vide ou location meublée : quelles différences ?
Dans le marché locatif, on distingue la location vide de la location meublée. Au premier trimestre 2024, la location non meublée représente encore la majorité des offres avec 63,6%. Cependant, on constate une baisse de 4 points par rapport à l’année dernière. En revanche, la location meublée connaît une croissance à deux chiffres, avec une augmentation de 13% des offres. Les bailleurs semblent privilégier cette option car elle est réputée plus rentable et bénéficie d’une fiscalité avantageuse.
Augmentation des loyers malgré l’encadrement
Face à une demande croissante, le loyer moyen par mètre carré augmente mécaniquement sur l’ensemble du territoire national, avec une augmentation de 3,2% au premier semestre 2024 par rapport à l’année précédente. Cette hausse se produit malgré l’encadrement des loyers en vigueur dans de nombreuses communes en zone tendue. Les régions de l’Île-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur affichent les loyers les plus élevés, mais avec une augmentation moins importante. Les autres régions affichent des loyers inférieurs à la moyenne nationale, mais connaissent des hausses plus soutenues.
Les villes les plus impactées
Certaines des plus grandes villes de France enregistrent des hausses de loyer supérieures à la moyenne nationale. C’est notamment le cas de Paris avec une augmentation de 6,5%, du Havre avec 6,4% et de Strasbourg avec 4%. D’autres villes comme Dijon, Lyon, Saint-Étienne et Grenoble connaissent des hausses moins importantes, mais restent tout de même concernées. Malgré des loyers mensuels souvent inférieurs à la moyenne nationale, ces villes présentent une surface accessible moyenne pour un locataire égale ou inférieure à 50 mètres carrés.
Il est évident que le marché locatif en France est en pleine effervescence. La raréfaction des biens à louer et l’augmentation de la demande ne peuvent qu’entraîner une flambée des prix des loyers pour les années à venir.